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Voilà un nom qui sonne bien français...
Pourtant, comme chacun le sait, les moteurs Villiers ont vu le jour Outre-Manche. Leur popularité dans l'hexagone est sans doute due au fait qu'ils ont équipé bon nombre de modèles de la gamme Monet Goyon, cette marque mâconnaise les ayant même fabriqué sous licence.
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En 1913, le premier moteur Villiers sort des ateliers de la firme anglaise, jusqu'alors spécialisée dans la construction de cycles.
Durant les 54 années qui vont suivre, la "Villiers Engineering Co Ltd" va produire plus de 80 modèles différents dans des cylindrées allant de 98 à 350 cm3. Ces moteurs, fiables et solides, vont équiper près de 70 marques de motocyclettes européennes. En Angleterre, bien entendu, mais aussi en Belgique, Hollande, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne et France. D'autres seront également montés en Australie et au Canada ! Au total, ce sont près de 2.500.000 moteurs qui sont sortis des usines Villiers installées dans la banlieue de Birmingham.
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Dès le début des années 20, et jusqu'à l'arrêt de sa production de motocyclettes en 1959, le constructeur français Monet Goyon va équiper bon nombre de ses machines de moteurs Villiers anglais. D'excellents résultats obtenus en compétition vont asseoir sa bonne réputation.
A partir de 1934, les moteurs Villiers montés sur les modèles de la marque seront directement construits sous licence dans l'usine de Mâcon. Les Villiers "Made in France" seront également montés par d'autres constructeurs français (certains étant d'ailleurs plus ou moins associés à Monet Goyon), comme : Koehler Escoffier, Automoto, Motobloc, Peugeot ou Terrot.
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C'est en octobre 1949, au Salon de Paris, que Monet Goyon présente officiellement son nouveau vélomoteur : le S6V.
Le modèle est équipé d'un 125 cm3 Villiers, le type 10 D, construit en France sous licence. Le S6V aura une longue carrière, près de 10 années, au cours desquelles les évolutions seront plus sensibles et visibles sur la machine elle même que sur son moteur, tant celui ci, même s'il est de conception simple, conserve une réputation de fiabilité et de robustesse à toute épreuve.
A l'image de bon nombre de ses concurrents de l'époque, le S6V Monet Goyon et ses dérivés a été construit en de très nombreux exemplaires pour le plus grand bonheur des collectionneurs et restaurateurs d'aujourd'hui.
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Le 125 Villiers Type 10 D.
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Il s'agit bien entendu d'un moteur 2 temps construit selon une architecture classique.
Les premiers modèles sont équipés d'une boîte à 3 rapports avec sélecteur au pied. Elle est fixée à l'arrière du moteur constitué de deux demi carters à plan de joint vertical.
Le cylindre à deux transferts est en fonte. La culasse à bougie inclinée est en alliage léger.
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L'allumage électrique est confié au célèbre volant magnétique SAFI SSY, l'embrayage, quand à lui, est à disques. La transmission primaire se fait par chaîne.
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Moteur |
Monocylindre deux temps |
Carburateur |
Gurtner M20 D |
Alésage x course |
50 x 62 mm |
Allumage |
Volant SAFI SSY |
Cylindrée |
121,8 cm3 |
Embrayage |
disques |
Taux de compression |
6,8 à 1 |
Boîte de vitesses |
séparée, 3 rapports |
Puissance |
5 cv à 4800 tr/mn |
Batterie |
6V 7AH |
Graissage |
Mélange 4 à 5% |
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